Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Célébration des Cendres

     

     

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

     

    mercredi des cendres à l'église du saint-sacrement de liège

    MERCREDI 22 FEVRIER 2012 À 18 HEURES

    MESSE DES CENDRES 

    Grégorien: Kyriale XVIII. Hymne Attende Domine

    Ouverture du Carême 2012 

    1078671.jpg  

    « memento quia pulvis es » 

    Bénédiction et imposition des Cendres aux fidèles

    par

    MONSIEUR L’ABBÉ CLAUDE GERMEAU 

    « Feria Quarta Cinerum »

    mercredi des cendres à l'église du saint-sacrement de liège

    Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 "Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes") - mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).  

    "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." Saint Césaire d'Arles, 470-542

     

  • Liturgie au Saint-Sacrement: dimanche de la septuagésime

     

     

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

    0806_0302.jpg 

    PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Dimanche 5 février 2012 à 10 heures

    MESSE DE LA SEPTUAGÉSIME

    (missel de 1962)  

    220px-Byzantine_agriculture.jpg 

    Evangile : parabole des ouvriers de la onzième heure

    Cette parabole signifie que la générosité de Dieu dépasse notre justice humaine. En effet on associe le propriétaire de la vigne au Seigneur, c'est-à-dire Dieu. Les rapports de Dieu avec l'homme ne sont pas les rapports qu'a un patron avec ses ouvriers. Parmi les premiers chrétiens, ceux d'origine juive pouvaient être choqués de voir des pécheurs et des païens appelés comme eux dans la communauté des chrétiens. La leçon est transposable en tous temps.

    Les chants de la messe:

    Propre grégorien  «circumdederunt me »  Kyriale  XI « orbis factor » (XIVe siècle), Credo I (XIe s.) Repons « Media vita »  (XIIe s.)

    La chronique rapporte que lorsqu'on chantait à l'office le célèbre répons Media vita, "au milieu de la vie, nous sommes dans la mort ",  le « docteur angélique » -saint Thomas d’Aquin (1225-1274) - pleurait en silence.

    Nouvelle image.JPG 

     

    Liturgie chantée par la Schola du Saint-Sacrement. A l’orgue, Patrick Wilwerth , professeur au conservatoire de Verviers.

      

     Informations: 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@skynet.be

     

     

     

    LE TEMPS DE LA SEPTUAGÉSIME

    église du st sacrement liège: messe grégorienne de la septuagésiéglise du st sacrement liège: messe grégorienne de la septuagési

    Avec la Septuagésime, nous quitterons définitivement ce dimanche le cycle de Noël pour entrer dans le cycle Pascal. Les rites extérieurs propres à cette nouvelle saison liturgique  -suppression du Gloria à la messe, suppression du joyeux Alleluia, ornements violets- tout cela est singulièrement évocateur et suffirait à caractériser l'atmosphère où va désormais se dérouler la liturgie : c'est maintenant l'esprit de pénitence qui va - et de plus en plus à mesure que l'on approchera des jours saints où se célèbre le mystère de la passion du Seigneur - marquer de son sceau la prière de l'Eglise.

    En somme, comme le Carême est la préparation à la Semaine Sainte, le temps de la Septuagésime et la préparation au Carême. Il en est comme une sorte d'anticipation durant trois dimanches (septuagésime, sexagésime, quinquagésime)

    Cette messe de la Septuagésime (circumdederunt me gemitus mortis) qui sera chantée dimanche prochain, peut être considérée à tous égards parmi les plus belles de l'année liturgique. On y entendra aussi le célèbre repons « Media Vita », si populaire au moyen-âge . Comme l’a écrit Camille Bellaigue, un critique musical réputé d’autrefois, « c'est un chant tragique et sublime. "Sancte Deus ! Sancte Fortis ! Sancte misericors Salvator !" Sur chaque sancte ! les voix se laissent tomber lourdement, puis remontent, comme si toute l'humanité chargeait cette note unique de tout le poids de son épouvante et de sa misère, pour la relever aussitôt de toute la force de sa foi et de son espérance". Puis, soudain, aux versets, les voix s'élèvent, tranchant nettement sur ce qui a précédé, s'installent à l'aigu, et avec une force splendide, à la fois de supplications et de confiance, rappellent à Dieu ses bienfaits passés, comme pour Le mettre en demeure de se montrer encore. Venez l’écouter…

     Dimanche 5 février 2012 à 10 heures à l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132)