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  • Votre semaine sainte : tous les offices

    LA SEMAINE SAINTE 2012 À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège  

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    1er AVRIL : DIMANCHE DES RAMEAUX

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    09h45 : Procession

    Bénédiction et distribution du buis bénit.

    Chants grégoriens de la bénédiction des rameaux. Antiennes Hosanna Filio David .Pueri Haebrorum. Hymne Gloria Laus ( S. Théodulphe d’Orléans IXe siècle)

    10h00 :  Messe (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue. Propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu. Kyriale XVII. Credo I. Hymne « Vexilla Regis » (Venance Fortunat, VIe siècle).

    11h15 : Bénédiction et distribution du buis bénit, suivies de la messe (français) selon le missel de 1970

    Plain chant et orgue. Hymne "Gloria Laus". Kyriale XVII.  Lecture de la Passion selon saint Matthieu.

    3 AVRIL : MARDI-SAINT

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     17h00  à 19h00 : Adoration du Saint-Sacrement et Confessions

    17h00 Vêpres grégoriennes

    18h00  Chapelet

    18h45  Bénédiction du Saint-Sacrement

    De 17h30 à 18h45 : confessions pascales. Un prêtre à votre écoute 

     

    5 AVRIL : JEUDI-SAINT

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    20h00:  Messe de la Dernière Cène (français) ,selon le missel de 1970

    Chants grégoriens : introït « nos autem gloriari » , kyrie et gloria VIII (« de angelis »), graduel « Christus factus est », sanctus et agnus XVI (« in feriis per annum »).

    A la fin de la messe: translation du St-Sacrement au reposoir (autel de la Vierge). Adoration (un quart d'heure). Chant grégorien : « Pange lingua ».

     

    6 AVRIL : VENDREDI-SAINT

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    15h00  Vénération de la Croix. Chant des impropères (grégorien)  Chapelet.

    Possibilité de se confesser jusqu’à 16h00.

    Par ailleurs, vous êtes invités à prendre part au Chemin de la Croix avec Mgr l’Evêque dans les rues de Liège : départ de l’église Saint-Pholien en Outremeuse à 18h00 (rendez-vous dès 17h30). Arrivée à la Cathédrale à 19h00 (office suivi des confessions)

     

    7 AVRIL : SAMEDI-SAINT

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    20h00 : Vigile et Messe de la Résurrection du Seigneur

     (missel de 1970)

    Bénédiction du feu nouveau, Exultet suivi de quatre lectures 

    votre semaine sainte à l'église du saint-sacrement: tous les offvotre semaine sainte à l'église du saint-sacrement: tous les off 

    Gloria (grégorien) du temps pascal

    Oraison suivie de la lecture de la Lettre aux Hébreux

    Triple alleluia pascal (grégorien). 

    Lecture de l’Evangile. Homélie 

    Liturgie baptismale 

    Litanie des saints  (en grégorien).

    Bénédiction de l’eau. renouvellement des Promesses de baptême. Aspersion

    Pendant l’aspersion, chant du « vidi aquam » (grégorien) 

    Offertoire 

    Pendant les encensements :

    « Qui sedes ad dexteram Patris » d’Antonio Vivaldi (XVIIIe s) 

    Préface

    Sanctus « Lux et origo » (grégorien)

    Canon de la Messe

    Pendant la distribution de la Communion

    Motet d’Henry Purcell (XVIIe s) extrait des "Harmonia Sacra",

    Après la Communion

    Alleluia et Psalmodie du Psaume  « Laudate Dominum in sanctis eius » (grégorien)

    Sortie à l’orgue 

     

    8 AVRIL : DIMANCHE DE PÂQUES

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    10h00 :  Messe du Jour (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue : propre grégorien de la messe « Resurrexi » du Jour de Pâques. Kyriale I « Lux et origo ». Credo I 

    11h15: Messe du Jour (français) selon le missel de 1970

     Chants grégoriens et orgue

    Rens. Tél. 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@ skynet.be

  • MARCHE POUR LA VIE, LE 25 MARS 2012 A BRUXELLES: ET APRES ?

    La « Marche pour la Vie » de ce dimanche 25 mars à Bruxelles après celle organisée la veille par les « pro IVG », aurait rassemblé, selon la RTBF, sensiblement le même nombre de personnes : 2.000, de part et d’autre. Match nul, comme par hasard. Les organisateurs « pro vie » contestent les chiffres et avancent celui de 4.000 personnes à leur marche dominicale: nous étions parmi celles-ci. Difficile d’évaluer exactement.

    Le succès un peu paradoxal cette initiative est d’avoir (pour la première fois, cette année) suscité une marche "réactionnaire" des « pro-choice », subsidiée par les pouvoirs publics (en l'occurrence la « Fédération Wallonie-Bruxelles »). Le débat est donc rouvert. Mais le dossier ? Pas encore, sans doute, au regard de la loi du nombre qui gouverne la société civile.

    Pour autant qu'on puisse en juger, les manifestants de dimanche étaient surtout des catholiques issus des nouvelles communautés (charismatiques, traditionalistes ou "traditionalisants" de toutes obédiences), mais peu ou pas de mobilisation des structures séculières (paroissiales ou autres) de l’Eglise. Et moins encore, semble-t- il, des communautés se réclamant d’autres cultes. La présence islamique annoncée (entre autres) nous est apparue comme anecdotique.

    La hiérarchie catholique s’est exprimée à la tribune par la voix de Mgr Harpigny, évêque de Tournai, en quelques mots pas toujours audibles. Pour le reste, beaucoup de prêtres, religieux et religieuses dont l’habit affichait clairement l’identité : donc en marge de la posture «conciliaire ». Parmi eux, comme dans le public, beaucoup de jeunes aussi car les communautés nouvelles attirent là où l’establishment conformiste indiffère.

    Reste à donner un grand coup de chapeau à la générosité des étudiants qui ont construit cette initiative. Ils mériteraient mieux, à l’avenir, que ce regard du balcon où se réfugie souvent l’Eglise établie. Mais ceci est une autre histoire. Confions en le souci à la prière de Marie: on célébrait ce 25 mars la fête de l’Annonciation.

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  • Réflexion faite

    DIEU EST-IL A L’IMAGE DE L’HOMME ?

    QUELQUES RÉFLEXIONS... 

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    « Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu. » Cette boutade du Sottisier (XXXII), qui ne la connaît ? Ce serait toutefois faire preuve de beaucoup de légèreté, et d’ignorance, que de s’en tenir à un mot d’esprit en cette matière, qui mérite un peu plus d’attention.

    Certes, dans tout ce qui nous est dit de Dieu, les expressions ne manquent pas où il apparaît semblable à ce que nous sommes. L’est-il ? A-t-on le droit d’en parler de la sorte ?

    Pour avoir atteint à une conception assez pure de l’Etre, Parménide déjà en était arrivé à préconiser de n’en rien dire, sinon que « l’Etre est » ... 

    Que l’homme imagine Dieu à son aune, le peut-il éviter, dès lors que toute appréhension se fait selon le mode de celui qui appréhende ?

    Qu’il y ait danger d’abus à imaginer Dieu, la chose est indéniable, puisque le caractère sensible de l’image n’est pas directement compatible avec un être que les sens ne peuvent nullement percevoir.

    Qu’il faille donc user de prudence dans les représentations que nous nous faisons de Dieu, et particulièrement quand nous lui attribuons nos façons d’être, de penser et d’agir, cela va — ou devrait aller — de soi. 

    Qu’il soit possible de parler de Dieu en termes humains, à quelles conditions, en vertu de quoi, et dans quelle mesure, c’est ce que nous allons tâcher d’examiner. 

     Quand nous entendons l’Ecriture sainte évoquer les sentiments de Dieu, il nous faut toujours avoir à l’esprit que c’est en termes finis que nous est dit l’Infini. Qui viendrait à le perdre de vue s’exposerait aux plus graves méprises.

     « Dire de Dieu ce qu'il est nous est impossible. » (S. Jean Damascène, La Foi orth., 1, 4) Notre condition d’êtres finis ne nous permet d’avoir de l’Etre infini qu’une connaissance par négation de l’imperfection que nous décelons en nous, car Dieu seul peut avoir une connaissance positive de lui-même. Comprendre Dieu, en effet, cela suppose d’avoir en partage son immensité, ce qui revient à être lui. Même dans la vision, Dieu peut être saisi mais non pas compris. (Cf. S. Thomas, Comp. II, 9, 21.)

    Néanmoins, étant créés à l’image de Dieu et à sa ressemblance, nous avons reçu de lui comme une aptitude à accéder quelque peu aux manifestations de son être, par notre raison ; plus amplement aussi, par la révélation qu’il nous fait de lui-même. Il faut bien toutefois que ce soit en nos mots qu’il se révèle à nous, et nos mots ne s’appliquent jamais à lui que par analogie.

    L’analogie est le lien de proportion existant entre des réalités qui demeurent diverses  entre elles par leur essence (au point d’appartenir parfois à des ordres différents de l’être) : ce lien va légitimer le recours à une même appellation pour désigner ces réalités, sans aucunement les mettre sur le même pied. 

    C’est en s’appuyant sur ce principe d’analogie que les philosophes, même païens — un Aristote par exemple — ont pu élaborer comme une ébauche des perfections de Dieu. Ebauche minimale, car il s’agit ici d’une simple connaissance humaine formulée en termes humains.

    Dieu seul est en mesure d’enrichir cette ébauche, en se révélant à nous, comme il l’a fait progressivement, jusqu’à l’Avènement de son Verbe parmi nous.

    Le Verbe fait chair établit comme un pont entre l’infini de Dieu et le fini de l’homme : par sa nature divine, sa personne à la fois humaine et divine a de Dieu une connaissance parfaite ; mais pour nous en communiquer quelque chose que nous puissions entendre, c’est encore en langage humain qu’il traduit ce qu’il nous apprend de Dieu. Cette fois, il s’agit d’une connaissance divine, mais toujours formulée en termes humains.

    Alors, non content de nous parler de lui-même, du Père, et de l’Esprit, en nos termes, donc forcément analogiques, il s’est mis dans notre bouche, Verbe réel, en pleine vérité, et tout entier, sous les espèces du sacrement de l’Eucharistie.

    Ainsi ne peut-on entendre vraiment avec justesse le verbe de l’Ecriture que par la vertu de cette Présence réelle du Verbe agissant en nous. 

    Confirmée par l’ordonnance même de la liturgie de la messe — où ce n’est pas par hasard que l’un puis l’autre verbe nous sont donnés — cette considération devrait nous remplir à la fois de modestie, de défiance pour nous-mêmes, et de retenue, quand nous ouvrons la bouche pour parler de Dieu. 

    Remarquons que la traduction du divin en langage humain, même quand elle est faite par le Christ-Dieu, ne comble pas le fossé entre l’Infini et le fini : le pont établi par le Christ (Pontifex) enjambe le fossé, mais ne le comble pas.

    Prenons le vocable de Père attribué à Dieu : bien que ce terme soit en rapport certain avec la paternité désignée par ce mot ici bas, « la définition de ce qui est dit de la créature n’est pas la définition de ce qui est dit de Dieu. » (S. Thomas, Comp. I, 27) Saint Albert le Grand dit quelque part que Dieu contient « noyé dans l’infini » le principe de nos définitions. 

     

    Ne nous étonnons pas non plus de rencontrer dans l’Ecriture, et principalement dans l’Ancien Testament, bon nombre d’expressions nettement anthropomorphiques. Il serait puéril d’imaginer que l’écrivain sacré les ait entendues au sens propre. « Quand l’Ecriture parle du bras de Dieu, le sens littéral n’est pas qu’il y aurait en Dieu un membre corporel de cette sorte, mais bien ce qui est signifié par ce membre, à savoir sa puissance opérative. » (S. Thomas, S. Th. 1, q. 1, art. 10, 3).

     Dans les cas de cette sorte, il est évident qu’on se trouve devant ce que les exégètes appellent le sens littéral métaphorique (cf., par exemple, s. Thomas, Sur l’ép. aux Gal., 4e leçon, 7). Et qu’on ne vienne pas prétendre qu’il s’agit là d’une invention de l’Eglise pour sauver la crédibilité de la Bible : comment donc les rédacteurs de l’Ancien Testament — inspirés par Dieu — auraient-ils pu entendre au sens propre ces expressions, alors que par ailleurs ils se montrent constamment si jaloux d’interdire toute représentation de Dieu ? Nous ne croyons pas que le Cygne de Cambrai  et l’Aigle de Meaux soient de vrais oiseaux ; ne croyons pas non plus que les autres le croient ! 

     Dieu entre-t-il donc en colère contre l’homme, pour rester courroucé jusqu’à ce que le sacrifice du Christ l’apaise ?

     Laissons répondre saint Augustin : « Quand on dit de Dieu qu’il change de volonté, qu’il entre en fureur, par exemple, contre ceux qu’il regardait avec complaisance, ce sont les hommes qui changent et non Dieu, et ce n’est que par leur souffrance qu’ils le trouvent changé. » (La Cité de Dieu, 22, 2, trad. L. Moreau.)

    Dieu est en effet immuable.

    Et il est un. Si l’on distingue à juste titre, en raison même du fonctionnement de l’intelligence humaine, plusieurs perfections divines, « il est manifeste que toutes ces perfections en Dieu sont tout un quant à la réalité. » (S. Thomas, Comp. I, 22) Cela se déduit incontestablement de l’une de ces perfections mêmes : la simplicité

    Miséricorde et justice, amour et courroux, et ainsi des autres, sont les termes humains qu’à la suite de l’Ecriture nous attribuons, par analogie, à l’unique perfection de Dieu.

    Comme le disaient les Anciens, le même soleil, sans cesser de dispenser ses rayons bienfaisants, fait fondre la cire et durcir la boue. Si notre cœur est de bonne cire, l’amour de Dieu le fera fondre en lui : voilà la miséricorde ; s’il est de boue, il s’endurcira au contraire, et d’autant plus que ce même amour divin le pénétrera davantage : voilà la justice.

    S. Augustin le dit encore d’une autre manière « L’épreuve est un feu : te trouve-t-il or ? il évacue tes scories ; te trouve-t-il paille ? il te transforme en cendre. (Serm. 81, 7)

    Etant donc exposé au feu de l’amour que Dieu lui porte, l’homme peut sans doute appeler cet amour « colère » en ce sens que son rayonnement détruit en lui tout le mal qui le ronge. Mais c’est amoureusement.

    Que le pécheur prenne donc bien garde de s’identifier à son mal. Par une sincère pénitence, qu’il s’en remette plutôt au Christ, qui, chargé de tous nos maux, s’est approché de ce feu d’amour pour qu’en lui soit détruit tout péché. Et comme c’est bien réellement qu’il a porté nos péchés, c’est bien réellement aussi qu’en sa chair, son cœur et son âme, il en a souffert la destruction, au feu de cet amour du Père, à cause de nous.

    Sans la contrition, notre mal resterait nous, et ce serait nous alors qui brûlerions, dans l’Amour, mais non pas d’amour, ce qui nous serait insupportable, pour notre malheur éternel.

    Puisque le Christ a fait déjà tout le chemin pour nous conduire au bonheur éternel, ne le suivrons-nous pas, « par sa Passion et par sa Croix, jusqu’en la gloire de sa Résurrection » ?

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    J.-B. T.