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Historique - Page 3

  • Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    Pour équilibrer le budget de la restauration indispensable de ce beau monument du XVIIIe siècle classé au patrimoine de la Région wallonne, l’association de fidèles « Sursum Corda a.s.b.l » (tel. 04 3441089 ou portable 0470 947005, email sursumcorda@skynet.belance un appel aux donateurs. Vous trouverez ci-dessous toutes les précisions utiles afin d’y répondre :

    cliquer sur les images ci-dessous pour les agrandir

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  • Liège, samedi 8 et dimanche 9 septembre 2018 : les Journées du Patrimoine en Wallonie à l'église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

     

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    Découverte insolite d'une restauration monumentale

    IMG_3346.jpgLes Journées 2018 du Patrimoine en Wallonie dévoilent les dessous du patrimoine, avec une programmation inattendue pour découvrir les aspects cachés des lieux ou une expérience originale de visite : une présentation sous le signe de la même thématique que celle de l’année du tourisme 2018. A Liège, l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (face à la statue équestre de Charlemagne) révèle au public le plan de la restauration prochaine de ce bel édifice néo-classique du XVIIIe siècle à travers une série d’animations multiformes :

    Samedi 8 septembre 2018, entrée libre de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30

    Horaire des animations :

    10h00 : présentation du projet de restauration (Louis Schockert, auteur du projet) ***;

    10h30 : visite guidée des lieux ;

    11h00 : retour au cœur de la cité de Liège au XVIIIe siècle avec André-Modeste Grétry (Michel Jaspar, comédien-musicien) *;

    11h30 : œuvres de musique ancienne et airs traditionnels wallons revisités (Jean-Denis Piette, orgue et Gautier Bouchat, cornemuse) ** ;

    14h30 : visite guidée des lieux ;

    15h00 : retour au cœur de la cité de Liège au XVIIIe siècle avec André-Modeste Grétry (Michel Jaspar, comédien-musicien) *;

    15h30 : œuvres de musique ancienne et airs traditionnels wallons revisités (Jean-Denis Piette, orgue et Gautier Bouchat, cornemuse) **.

    Dimanche 9 septembre 2018, entrée libre de  14h00 à 17h30

    Horaire des animations :

    14h30 : visite guidée des lieux ;

    15h00 : retour au cœur de la cité au XVIIIe siècle avec André-Modeste Grétry (Michel Jaspar, comédien-musicien) * ;

    15h30 : œuvres de musique ancienne et airs traditionnels wallons revisités (Jean-Denis Piette, orgue et Gautier Bouchat, cornemuse) (**) ;

    16h00 : présentation du projet de restauration (Louis Schockert, auteur du projet) *** ;

    16h30 : découverte des charpentes anciennes du clocher et du dôme octogonal (avec Louis Schockert). Accès limité pour une dizaine de personnes (se munir de chaussures adéquates). Réservation obligatoire (tel 04 344 10 89).

    Du samedi de 10h00 à 12h30 et 14h00 à 17h30 au dimanche de 14h00 à 17h30 : visite de l’exposition de photos inédites de l’édifice réalisées par le Gamma Photo Club de Liège (président, Philippe Reginster).

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    (*) Grétry : retour au cœur de la cité ardente au XVIIIe siècle, sam. 8/9 à 11h00 et 15h30 et dim. 9/9 à 15h00

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    (**) Cornemuse et orgue sam. 8/9 à 11h30 et 15h30 et dim. 9/9 à 15h30

    (***) Présentation du projet de restauration de l'église du st sacrement, sam. 8/9 à 10h00 et dim. 9/9 à 16h00

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    Plus de renseignement 04 344 10 89

    DSCF0021.JPGAsbl Sursum Corda Siège social : rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don ? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 asbl Sursum Corda avec la mention « soutien église du saint-sacrement ».

  • Sainte Julienne de Cornillon présentée par Benoît XVI

    SAINTE JULIENNE DE CORNILLON

    présentée par

    LE PAPE BENOÎT XVI

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    Je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

    Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable «cénacle» eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

    Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon.

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    Extrait de la cartographie de Liège (1649) : à droite les quatre couvents de la maladrerie de Cornillon, à gauche l'église Saint-Remacle au Pont et les Prémontrés.

    Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20).

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    Vision de sainte Julienne,

     par Philippe de Champaigne (Bruxelles 1602-Paris 1674)

    A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace: c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

    Pendant environ vingt ans, Julienne, qui entre-temps était devenue prieure du couvent, conserva le secret de cette révélation, qui avait rempli son cœur de joie.

    Puis elle se confia à deux ferventes adoratrices de l’Eucharistie, la bienheureuse Eve, qui menait une vie d’ermite, et Isabelle, qui l’avait rejointe dans le monastère du Mont-Cornillon. Les trois femmes établirent une sorte d’«alliance spirituelle», dans l’intention de glorifier le Très Saint Sacrement.

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    Saintes Julienne de Cornillon, Ève de Saint Martin et Isabelle de Huy : adoration du Saint-Sacrement, Basilique Saint-Martin (Englebert Fisen, 1690, huile sur toile, 215x148 cm).

    Elles demandèrent également l’aide d’un prêtre très estimé, Jean de Lausanne, chanoine de l’église de Saint-Martin à Liège, le priant d’interpeller les théologiens et les ecclésiastiques au sujet de ce qui leur tenait à cœur. Les réponses furent positives et encourageantes.

    Ce qui arriva à Julienne de Cornillon se répète fréquemment dans la vie des saints: pour avoir la confirmation qu’une inspiration vient de Dieu, il faut toujours se plonger dans la prière, savoir attendre avec patience, chercher l’amitié et la confrontation avec d’autres bonnes âmes, et tout soumettre au jugement des pasteurs de l’Eglise. Ce fut précisément l’évêque de Liège, Robert de Thourotte, qui, après avoir hésité au début, accueillit la proposition de Julienne et de ses compagnes, et qui institua, pour la première fois, la solennité du Corpus Domini dans son diocèse. Plus tard, d’autres évêques l’imitèrent, établissant la même fête dans les territoires confiés à leurs soins pastoraux.

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    Robert de Thourotte, prince-évêque de Liège, de 1240 à 1246, année de son décès : il institua la Fête-Dieu dans la principauté le 12 octobre de l’année même de sa mort.

    Le Seigneur demande toutefois souvent aux saints de surmonter des épreuves, pour que leur foi soit accrue. Cela arriva également à Julienne, qui dut subir la dure opposition de certains membres du clergé et du supérieur même dont dépendait son monastère. Alors, de sa volonté, Julienne quitta le couvent de Mont-Cornillon avec quelques compagnes, et pendant dix ans, de 1248 à 1258, elle fut l’hôte de divers monastères de sœurs cisterciennes. Elle édifiait chacun par son humilité, elle ne faisait jamais de reproches ou de critiques à ses adversaires, mais elle continuait à diffuser avec zèle le culte eucharistique. Elle s’éteignit en 1258 à Fosses-La-Ville, en Belgique. Dans la cellule où elle gisait, le Très Saint-Sacrement fut exposé et, selon les termes de son biographe, Julienne mourut en contemplant avec un dernier élan d’amour Jésus Eucharistie, qu’elle avait toujours aimé, honoré et adoré.

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    Épitaphe à l’abbaye de Villers-la-Ville où Julienne fut enterrée

    Jacques Pantaléon de Troyes, qui avait connu la sainte au cours de son ministère d’archidiacre à Liège, fut lui aussi conquis à la bonne cause de la fête du Corpus Domini. Ce fut précisément lui, devenu Pape sous le nom d’Urbain iv, qui institua en 1264 la solennité du Corpus Domini comme fête de précepte pour l’Eglise universelle, le jeudi suivant la Pentecôte. Dans la Bulle d’institution, intitulée Transiturus de hoc mundo (11 août 1264), le Pape Urbain réévoque avec discrétion également les expériences mystiques de Julienne, soutenant leur authenticité, et il écrit: «Bien que l’Eucharistie soit chaque jour solennellement célébrée, nous considérons juste que, au moins une fois par an, l’on en honore la mémoire de manière plus solennelle. En effet, les autres choses dont nous faisons mémoire, nous les saisissons avec l’esprit et avec l’intelligence, mais nous n’obtenons pas pour autant leur présence réelle. En revanche, dans cette commémoration sacramentelle du Christ, bien que sous une autre forme, Jésus Christ est présent avec nous dans sa propre substance. En effet, alors qu’il allait monter au ciel, il dit: “Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28, 20)».

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    Le Miracle d’Orvieto, église du Saint-Sacrement à Liège (huile sur toile, anonyme).

    Le Pape lui-même voulut donner l’exemple, en célébrant la solennité du Corpus Domini à Orvieto, la ville où il demeurait alors. C’est précisément sur son ordre que, dans la cathédrale de la ville l’on conservait — et l’on conserve encore — le célèbre corporal portant les traces du miracle eucharistique qui avait eu lieu l’année précédente, en 1263 à Bolsène. Un prêtre, alors qu’il consacrait le pain et le vin, avait été saisi de doutes profonds sur la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. Miraculeusement quelques gouttes de sang commencèrent à jaillir de l’hostie consacrée, confirmant de cette manière ce que notre foi professe. Urbain IV demanda à l’un des plus grands théologiens de l’histoire, saint Thomas d’Aquin — qui a cette époque accompagnait le Pape et se trouvait à Orvieto —, de composer les textes de l’office liturgique de cette grande fête. Ces derniers, encore en usage aujourd’hui dans l’Eglise, sont des chefs-d’œuvre, dans lesquels se fondent la théologie et la poésie. Ce sont des textes qui font vibrer les cordes du cœur pour exprimer la louange et la gratitude au Très Saint Sacrement, alors que l’intelligence, pénétrant avec émerveillement dans le mystère, reconnaît dans l’Eucharistie la présence vivante et véritable de Jésus, de son Sacrifice d’amour qui nous réconcilie avec le Père, et nous donne le salut.

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    Jacques Pantaléon, ancien archidiacre de Campine et futur pape Urbain IV (portrait conservé à l’évêché de Verdun) .

    Même si après la mort d'Urbain iv la célébration de la fête du Corpus Domini se limita à certaines régions de France, d'Allemagne, de Hongrie et d'Italie du nord, ce fut un autre Pape, Jean XXII, qui en 1317 lui redonna cours pour toute l'Eglise. Depuis lors, la fête connut un développement merveilleux, et elle est encore très appréciée du peuple chrétien. »

    Extrait de l’allocution du pape Benoît XVI

    à l’audience générale  du mercredi 17 novembre 2010

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     Sainte Julienne de Cornillon et ses compagnes, église du Saint-Sacrement

    à Liège

    (huile sur toile, Is. Lecrenier, 1823-1899)

    Une exposition à visiter le 3 juin 2018

    Le dimanche 3 juin 2018 à 10h00, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), Mgr Delville, évêque de Liège, célébrera la Solennité de la Fête-Dieu animée par le chœur grégorien slovaque « Schola Minor de Bratislava » et l’Ensemble polyphonique « Praeludium » accompagné  par les violons de l’orchestre de chambre « Darius ». Après la cérémonie, le public pourra se partager entre la réception et la visite d’une exposition (sculptures, orfèvreries,, gravures, bannières, livres anciens, ornements et manuscrits liturgiques) illustrant la vie de Julienne de Cornillon et la Fête-Dieu. Un diaporama tournant en boucle commentera aussi l’histoire de la sainte et de la fête sur grand écran. L’exposition (entrée libre) est ouverte de 12h00 à 18h00. Renseignements : tel. 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

     Plus de renseignements sur cette journée, cliquez ci-dessous:

    La Fête-Dieu 2018 à Liège : dimanche 3 juin à l’église du Saint-Sacrement, de 10h00 à 18h00